La pétition est désormais close. Le combat pour couper les banques en deux continue sur www.solidariteetprogres.org

Lancé en juillet 2012, l'Appel à un Glass-Steagall Global a recueilli 2200 signatures dont 262 élus et 17 économistes en faveur d'une vraie politique de séparation bancaire menant vers un système de crédit productif public finançant des investissements d'avenir massifs à l'échelle de la France, de l'Europe et du monde.

Plus de 200 élus de terrain ont signé

Si la Loi bancaire de Pierre Moscovici – une trahison du peuple – a certes été adoptée, le combat ne doit pas s'arrêter, car nous sommes dans une guerre mondiale contre le monde de la finance. Aux Etats-Unis, trois propositions de loi pour rétablir le Glass-Steagall Act de Roosevelt sont actuellement au cœur des débats à Washington, en Italie, elles sont au nombre de quatre, etc. En France, nous nous battons pour que soit présentée à l'Assemblée nationale et au Sénat notre propre proposition de loi pour couper les banques en deux.

Rendez vous sur notre page de mobilisation pour la soutenir... le combat continue !

  1. Dans tous les Etats de la zone transatlantique, des lois doivent être votées afin d’instaurer un système de séparation des banques, à l’image de la loi Glass-Steagall de Franklin Roosevelt, adoptée le 16 juin 1933 et dont les principes existaient aussi dans les Etats européens jusqu'au début des années 1980, sous forme de régulations strictes, en vertu desquelles le secteur bancaire avait un caractère industriel dominant rendant pratiquement impossible d'accéder à l'épargne privée pour mener des opérations spéculatives à risque.

    Comme ce fut le cas aux Etats-Unis avant l'abrogation de la loi Glass-Steagall par la loi Gramm-Leach-Bliley, en 1999, il faut totalement séparer les banques commerciales (aux fonctions de dépôt et de crédit), des banques d'investissement et du secteur de l'assurance.
  2. Les banques commerciales doivent être protégées par l'Etat tandis que les banques d'investissement doivent se charger elles-mêmes de mettre de l'ordre dans leurs bilans sans que les contribuables soient mis à contribution, ce qui veut dire, en pratique, que des milliers de milliards de créances et de titres toxiques devront être annulés, même si cela provoque l'insolvabilité des banques.
  3. Dans la logique du nouveau principe de crédit, un système de banque nationale, inspiré par le précédent d'Alexandre Hamilton, doit organiser l’émission de crédits à long terme et à faible taux d'intérêt en faveur d’investissements destinés à augmenter la productivité de l'économie, en privilégiant un accroissement du flux de densité d’énergie et le progrès scientifique et technique.
  4. Pour reconstruire l'économie réelle, des accords de coopération à long terme entre Etats souverains doivent être conclus, ayant pour objectif la réalisation de projets d'infrastructure et de développement définis dans le cadre d’un programme méditerranéen pour un nouveau miracle économique, conçu comme l'extension nécessaire d’un pont terrestre mondial. Ces accords se traduiront de fait par un nouveau système de crédit et un nouveau Bretton Woods, dans la tradition de Franklin Roosevelt.

Introduire une loi sur la séparation des banques et instaurer un système de crédit ne vise en aucun cas à une simple amélioration technique du système bancaire, mais plutôt à organiser la manière dont l'économie pourra assurer l'existence de l'humanité sur plusieurs générations à venir, afin que la richesse créée et constamment accrue puisse être transmise à ces générations. L'homme doit redevenir ainsi le centre et le but de l'économie.

Nous, soussignés, appelons de toute urgence les gouvernements et les parlements à remplir leur devoir constitutionnel et à adopter immédiatement le système de séparation des banques, afin de protéger le bien-être des peuples dont ils sont les représentants.